Monday, August 2, 2010

Il me dit que je suis belle



Et quand le temps se lasse
De n'être que tué,
Plus une seconde ne passe,
Dans les vies d'uniformité.
Quand, de peine en méfiance,
De larmes en plus jamais,
Puis, de dépit en défiance,
On apprend à se résigner,
Viennent les heures sombres,
Où tout peut enfin s'allumer,
Où quand les vies ne sont plus qu'ombres,
Restent nos rêves à inventer.

Eviter les regards, prendre cet air absent,
Celui qu'ont les gens sur les boul'vards,
Cet air qui les rend transparents.
Apprendre à tourner les yeux
Devant les gens qui s'aiment.
Eviter tous ceux qui marchent à deux,
Ceux qui s'embrassent à perdre haleine.
Y a-t-il un soir, un moment,
Où l'on se dit c'est plus pour moi,
Tous les mots doux, les coups de sang?
Mais dans mes rêves, j'y ai droit.

4 thought/s:

derelict said...

Hai, fa-ti curaj si mai scrie si in cuvinte, nu doar in melodii...

Carmen said...

:) pe caldurile astea nu imi functioneaza nici un neuron si toate muzele au disparut.

derelict said...

mda, muzele au obiceiul asta enervant...

oricum, vine toamna. cat mai e pana in septembrie...? :)

revelionlasorbona said...

Madame, ca va?